Ola boys and girls,
Apres avoir quitte Luang Prabang (ou un enfant du demon m'a pique mes tatanes de compet' - il faut enlever ses chaussures quand on rentre dans une guesthouse donc elles ont dormi dehors et ce vil nain s'est servi, puisse-t-il se faire frapper par un chameau incontinent), depart pour Phonsavan ou est censee se trouver The Plain Of Jars, a savoir quelques centaines d'urnes geantes (qu'on pense funeraires, mais en fait personne n'en sait rien) au milieu d'un champ de mines/bombes pas explosees - vu que les nord-vietnamiens se refugiaient la, les avions americains ont soigneusement pilonne le coin et le Laos se trouve etre le pays le plus bombarde du monde. Du coup, les maisons sont decorees avec des douilles, des roquettes et autres restes de tanks russes (veridique), tout comme les ponts (cf photo plus au sud, a Van Vieng ).
Bomb
J'en ai egalement profite pour retrouver Colin (cf photo) et Steve de Luang Prabang, anglais tres zen vaguement hippies sur les bords avec des dessins mystiques sur les ongles qui m'ont explique qu'il fallait que j'aille apprendre la plongee a Ko Tao en Thailande.
Colin

Nous sommes donc reparti pour Vang Vieng avec Ben (et cette fois mon voisin dans le bus ne jouait pas avec l'AK47 -appelee aussi Kalachnikov ou Kalach' pour les intimes- qu'il avait sur les genoux et ne m'a pas regarde bizarrement parce que j'avais pointe ladite AK47 du doigt), village touristique qui s'avere plutot agreable. C'est une sorte de village de vacance (sisi) d'un cote avec une rue principale aussi affreuse que Khao San Road a Bangkok : Friends (la serie) y est diffuse en boucle et chaque bar met le son le plus fort possible pour attirer le chaland. Bref, c'est horrible. L'astuce consiste a traverser la riviere, et la tout devient plus sympa (je suis loge quelque part sur la photo), et le paysage ressemble a ce que j'ai rate a Yangshuo (c'est superbe).
Van Vieng
Aussi, on trouve toujours des restes de colonisation francaise (a cote de la petanque, du pastis, et de la baguette)
French in Laos

D'un point de vue pratique, je suis une fois de plus dans un pays ou la monnaie est inconvertible : on peut acheter du kip mais pas s'en debarasser a l'etranger (ni au Laos d'ailleurs), tout comme (ou presque) le yuan chinois. Ou presque (tataa!) parce qu'au Laos ils echangent ledit yuan et j'ai donc reussi a echanger mes yuans inconvertibles (il en restait une bonne pile) en kips inconvertibles.Le challenge maintenant va etre de m'en debarasser contre des riels cambodgiens inconvertibles d'ici quelques semaines...

Sinon demain ca va faire trois mois que je suis parti (ca passe vite), et comme d'hab, j'ai la peche.